A Paris, un cycliste écrasé par un automobiliste en SUV : «Des violences routières, il y en a tous les jours»
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Près de la Madeleine, un cycliste originaire de Saint-Ouen a été écrasé mardi 15 octobre après une dispute avec le conducteur qui lui aurait coupé la route. La victime, Paul Varry, était un membre actif de l’association Paris en selle.

Près de la Madeleine, le jeune homme aurait été écrasé après une dispute avec le conducteur qui lui aurait coupé la route, selon des informations révélées par «Actu 17» et «le Parisien». Une enquête pour meurtre a été ouverte.

  • Ziggurat@sh.itjust.worksOPFrançais
    0·
    29 days ago

    Je partage car hier, je suis tombé sur un chauffard.

    Hier soir, en ville, une voiture me frôle, je fait un Ooooh sonore, le chauffard pille devant moi, je le double pour essayer d’éviter une potentielle baston si jamais je m’arrette, le gars accélère mais m’empèche de me rabattre, et des voitures arrivent en face donc je peux meme pas me mettre en sécurité sur le trottoir. Au final le gars lâche l’affaire.

    Le pire c’est que je vois aussi ces gens quand je conduit, le connard qui te klaxonne ou tu double car tu laisse une famille traverser au passage piéton, et un des rares fois où je me suis pris un coup de poing c’est après un accident de voiture (par chance, c’était le passager bourré qui était violent, et l’autre conducteur était super reglo et a retenu son pote jusqu’à ce que les flics le fassent)

      • Kalistia@sh.itjust.worksFrançais
        0·
        29 days ago

        Et puis ? Malheureusement, ces actions sont quotidiennes et pas poursuivies en France, même avec une preuve vidéo, tant qu’il n’y a pas de blessé ou tué… Il faut faire en sorte que la poursuite soit systématique et là encore que la peur change de camp.

    • Jomn@jlai.luFrançais
      0·
      29 days ago

      C’est vraiment flippant que des personnes comme ça puissent posséder une voiture…

  • mat@jlai.luFrançais
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    29 days ago

    Je n’ai pas de souvenir particulier concernant une altercation même verbale avec un automobiliste et je pense que j’ai pas mal de chance sur ce coup. Après comme pour beaucoup d’autres, j’ai connu l’ignorance du code de la route (ou même des fois voir des publications de bagnolards bas du front) qui cause (presque) des accidents : un chauffeur de taxi qui veut pas attendre et déboite sur la piste cyclable (qui est sur le trotoir) juste sous le nez de deux cycliste avant un double rond point (spécialité nantaise) pour rouler sur la voie bus juste au-delà. J’ai juste fait un doigt

  • Julien Falgas@lemmy.worldFrançais
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    28 days ago

    En lisant le déroulement de l’altercation, je n’ai pas pu m’empêcher de me rappeler une situation similaire vécue il y a quelques années.

    Mon épouse et moi descendions une ruelle étroite du centre-ville de Metz. Je poussais la poussette de notre fille encore bébé. Une voiture était mal stationnée sur le trottoir et celui d’en face était saturé de véhicules également. A l’approche des fêtes, la circulation était dense. N’ayant pas d’autre possibilité, je me suis engagé sur la route. L’automobiliste derrière moi n’a pas apprécié et a accéléré bruyamment en passant à quelques centimètre de moi.

    Tout comme le cycliste décédé cette semaine, j’ai frappé de colère sur le toit de son véhicule. Le type s’est arrêté pour descendre et venir me menacer, son visage collé au mien. En mon fort intérieur, j’étais prêt à me faire casser la gueule sous les yeux de tous les témoins pour que ce type prenne cher. Je pense qu’il l’a compris à mon regard, il a lâché l’affaire : ce type d’individu ne comprend que ce langage.

    Si j’avais été seul, sans témoins, ou si j’avais semblé plus vulnérable (au hasard, si j’étais une femme ou simplement un peu plus gringalet), j’aurais simplement dû subir sans réagir. Dans toutes les affaires de violences, je suis mal à l’aise qu’on se focalise sur le genre des victimes : le problème c’est la violence viriliste, l’abus de pouvoir, d’où qu’elle vienne. Le fait que ce soit surtout l’apanage des hommes devrait nous inciter à valoriser d’autres comportements chez toutes et tous, plutôt qu’à encourager les femmes à suivre l’exemple des “femmes fortes” ou des “femmes de pouvoir” qui ne font que reproduire le modèle viriliste.