Post inspiré par une discussion sur !forumlibre@jlai.lu et @yopla@jlai.lu et @Klaqos@sh.itjust.works
Pour résumer les deux positions
- d’un côté: qu’il ne faut pas considérer les partis d’extrême-droite comme des partis classiques, puisque leur seul projet de gouvernance est axé sur la xénophobie, ce qu’on voit notamment par les gens insuffisamment compétents qu’ils ont proposés comme candidats aux législatives
- de l’autre: que c’est justement ce genre de discours qui fait monter l’extrême-droite, puisque l’extrême-droite sent qu’une majorité de la population n’a plus confiance dans les politiques traditionnelles, et s’engouffre donc dans cette brèche pour se faire élire, avec un discours populiste martelé par les médias à longueur de temps
Ma question principale ici est la suivante: les partis traditionnels en font-ils assez contre la montée de l’extrême-droite, ou font-ils justement également partie du problème en ignorant les problèmes d’une partie de la population?
D’aucun avait aussi parlé du pouvoir administratif quand Castex avait été nommé premier ministre en soulignant les pantouflages qui permettent aux entreprises de plus ou moins optimiser l’application des lois. Le triplet (executif, judiciaire, législatif) est peut être un peu daté par rapport aux évolutions des démocraties…
Y’a deux types de pouvoir administratif, il y a celui qui s’affranchit du pénal pour devenir un mode de gouvernance de crise permanente, on repère ça dans les théories philo style Agemben, plus accessible en France avec les analyses de Tesquet sur l’antiterrorisme (effet cliquet et plan Vigipirate).
Et il y a le pouvoir administratif discrétionnaire qui s’affranchit via ses réseaux des circuits démocratique de prise de décisions, là c’est un peu plus pointu mais on peut voir un exemple avec la principale loi sur le patrimoine qui est en fait un pur produit du haut fonctionnariat. Ici avec Macron et le recours au cabinet, je dirai que ce type de pouvoir tend à diminuer (et devenir une porte de sortie même).